Il y existe avant tout plusieurs paramètres individuels à prendre en considération avant d’entamer ce processus de préparation. Je m’explique : plusieurs crossfitters adoptent une alimentation faible en glucides, parfois même avec la présence d’un déficit énergétique (ex : objectif de perte de gras). Ce type d’alimentation est loin d’être optimal pour une journée de compétition. Dans la situation inverse, un crossfitter ayant une alimentation riche en énergie (ex : objectifs de performance ou de prise de masse maigre) pourra tirer des bénéfices de son alimentation pour une compétition.

Une journée de compétition c’est quoi? Généralement, on y retrouve une série de « wods »  (5) espacés d’environ 2 heures. Le crossfitter acharné qui réussi à se faufiler en finale a nécessairement besoin d’un taux de glycogène musculaire élevé afin d’optimiser la délivrance en énergie à ses muscles de « wods » en « wods ». Un individu en période de déficit énergétique ne doit pas seulement bien s’alimenter lors de la compétition, mais doit également faire le plein d’énergie lors des jours précédents, un peu comme un marathonien pourrait le faire en vue d’une longue course (c’est une image…on ne procède pas nécessairement de la même façon). Cette étape peut être effectuée 1-3 jours avant la compétition, dépendamment des individus et de leur situation. Certains gros mangeurs pourront éviter cette phase…c’est du cas par cas. Une planification alimentaire individuelle spécifique en vue de compétitions est possible et pourrait être appliquée avant et durant ces dernières.

La journée même de la compétition, plongé dans le feu de l’action, le crossfitter se doit de manger ! Il n’est pas rare que le sentiment de faim soit altéré lors des périodes de stress, alors pas de panique. Par conséquent, il est impératif de respecter ses envies, mais en donnant un minimum de carburant à notre corps. Théoriquement, un peu de protéines et des glucides complexes facilement digestibles bien positionnés au cours de la journée offrent une alternative optimale. Après chaque wod, on pourrait donc intégrer cette combinaison. Je vous conseille personnellement de rester avec des aliments auxquels vous êtes habitués et surtout de ne pas oublier de bien vous hydrater (voir l’article sur hydratation pour plus d’infos). Lors de cette journée mouvementée, « le feeling » est le sentiment qui doit dicter notre conduite afin de ne pas avoir de malaises en pleine action.

Par Steven Couture, M.Sc, Dt.P
Nutritionniste du sport
Éditeur chez Performances Sports

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